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Règlement Accompagnateur de tourisme équestre version 21 juillet 2025 ANNEXE 1 – REFERENTIEL PROFESSIONNEL L’accompagnateur de tourisme équestre exerce son activité professionnelle en autonomie, dans la limite des cadres réglementaires en vigueur. Les modes d’intervention qu’il développe s’inscrivent dans une logique de travail collectif et partenarial, prenant en compte notamment les démarches de développement durable, d’éducation à la citoyenneté et de prévention des maltraitances. 1. Présentation du secteur professionnel Avec 3 millions de pratiquants en France, dont près de 650 000 sont licenciés (caractérisant avec une bonne fiabilité, les personnes ayant une pratique régulière) au sein d’un club de la Fédération Française d’Equitation (FFE), l’équitation se positionne comme la 3ème fédération olympique et la 1ère pour ce qui concerne le nombre de licenciées féminines. Relevant principalement du statut agricole, on compte 5500 établissements majoritairement des structures privées (80%) complétées par quelques clubs associatifs (20%) auxquelles s’ajoutent entre 2000 et 3000 écuries de pension et exploitations agricoles développant une activité de diversification dans le champ des activités équestres, soit un total de 9500 entreprises. Les activités équestres recouvrent une très grande diversité de pratique (36 disciplines déléguées au sein de la FFE) qui se développe en périphérie des domaines du sport loisir, du sport compétition, du tourisme et des activités éducatives et de médiation animale. Elles s’appuient sur le million d’équidés présents sur le territoire national. Sur le plan économique, les activités équestres représentent un marché d’un peu plus d’1 milliard d’euros. Les entreprises du secteur emploient près de 30 000 personnes en emploi principal et plus de 10 000 en activité secondaire. Les entreprises sont très majoritairement de petite taille puisqu’elles comptent en moyenne 2,2 ETP pour les centres équestres et 1,6 ETP pour les écuries de pension avec respectivement un chiffre d’affaires moyen de 120 K€ et 90 K€. De même, le nombre de licenciés moyen par club s’établit à environ 100 licenciés par entreprise. Depuis la fin de la crise sanitaire, les activités équestres connaissent un regain d’attractivité qui a notamment permis une progression de 15% du nombre de pratiquants entre 2020 et 2022, soit près de 100 000 licenciés supplémentaires. Sachant qu’un encadrant supplémentaire est nécessaire par tranche de 100 licenciés, cette situation génère en vision macro un besoin en ressources humaines d’environ 1 000 encadrants supplémentaires soit une hausse de 50% par rapport au nombre de diplômés annuels (2 000 environ toutes certifications professionnelles confondues) dont le nombre suffisait déjà difficilement à répondre à la demande des entreprises. Au sein de ce secteur, les activités de tourisme équestre constituent une voie privilégiée pour la découverte et la pratique des activités équestres.